vendredi 21 novembre 2014

De Bouddha et de l'occultisme au Christ:récit d'une conversion par le Père Verlinde


Éduqué dans la religion catholique, Jacques Verlinde reconnait que sa foi n'était « pas suffisamment éclairée »1 pour pouvoir résister aux critiques de l'athéisme et du structuralisme qu'il eut à affronter durant ses études universitaires. Aussi en mai 68, alors qu'il prépare une thèse en chimie nucléaire, et que la contestation contre l'institution, la religion et le « dogme » est à son paroxysme, il marque sa rupture avec l'Église en cessant toute pratique religieuse. Il s'initie à la Méditation transcendantale (MT). Après avoir terminé et soutenu sa thèse[réf. nécessaire], il devient le disciple de Maharishi Mahesh Yogi, qui réside au siège de l'Université MERU2 à Seelisbeg en Suisse alémanique, et l'accompagne dans ses déplacements. Il fait notamment un long séjour dans un ashram himalayen. Un jour, un Français se rend dans cet ashram très peu fréquenté par les occidentaux[réf. nécessaire], et engage la conversation avec Jacques Verlinde. Au cours du dialogue, il lui demande « qui Jésus-Christ est devenu pour lui aujourd'hui » ? De manière totalement inattendue, cette question suscite une « rencontre bouleversante avec le Christ ressuscité », qui permet à J. Verlinde de « faire l'expérience de sa miséricorde ». Il décide alors de revenir en Europe pour se replonger dans la religion de son enfance.
De retour en France, il cherche à faire la synthèse de sa foi chrétienne retrouvée, avec ce qu'il a appris auprès de Maharishi. C'est ainsi qu'il adhère à une école ésotérique où il est amené à développer des « pouvoirs occultes ». Il finit par découvrir que ces pouvoirs lui sont donnés par des esprits - définis par les responsables de l'école comme des « anges guérisseurs ». Mais un jour, pendant la messe, lors de l'élévation de l'Hostie consacrée, il entend ces esprits blasphémer honteusement la Présence réelle. Bouleversé, il rencontre le célébrant à la fin de la messe et lui raconte son expérience. Le prêtre ne semble pas étonné ; il s'avère être l'exorciste du diocèse.
Jacques Verlinde renonce alors à ces « pouvoirs » et entame un chemin de « guérison intérieure ». Il fait dix ans de séminaire dont six années d'études théologiques à l'Université grégorienne de Rome, et poursuit des études de philosophie à Louvain, où il obtient un doctorat.
En 1983, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Montpellier.

Fondateur d'ordre religieux

Jacques Verlinde entre en 1991 dans la fraternité monastique de la Famille de saint Joseph et reçoit le nom de Joseph-Marie. Il est aujourd'hui Prieur de la Communauté des moines et moniales de saint Joseph, qui est implantée à Saint Joseph de Mont-Rouge, Puimisson, près de Béziers, ainsi qu'à Saint Joseph de Mont-Luzin, Chasselay près de Lyon.
En 2002, le cardinal Lustiger confiait au père Verlinde la prédication des Conférences de Carême de Notre Dame de Paris, lui demandant une réflexion apologétique sur les nouvelles religiosités véhiculées par le mouvement du Nouvel Age.
Après avoir enseigné pendant 15 ans l'épistémologie et la philosophie de la nature à l'Université Catholique de Lyon, ainsi que la théologie fondamentale au séminaire de Ars, le père Joseph-Marie prêche actuellement des retraites de lectio divina et anime des sessions de formation - entre autres dans le domaine du discernement des nouvelles religiosités et des thérapies alternatives. Il publie également sur les grandes questions sociétales contemporaines - telles que le gender, l'écologisme, l'eugénisme - afin d'aider les croyants à se forger sur ces questions une opinion qui soit cohérente avec leur foi.
En septembre 2013, son archevêque Mgr Pierre-Marie Carré, lui a confié la charge curiale de la paroisse Saint Martin de la Coquillade, comptant dix-neuf clochers, dont celui de Puimisson.
En 2011, le père Joseph-Marie et sa communauté ont entrepris la construction d'un monastère à St Joseph de Mont-Rouge (Puimisson), selon les principes architecturaux anciens de construction des abbayes cisterciennes et faisant appel aux dons à travers un vidéo-clip humoristique3,4.
Source:Wikipedia

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